Enfin la tête sortie de l’eau, le N°2 Français du secteur des casinotiers, le Groupe Partouche est détenu par la famille Partouche à hauteur de 70% !

Le changement de stratégie de 2013 qui vise à stopper les jeux de casino en ligne et à recentrer les moyens financiers ainsi qu’humains à la modernisation du cœur de métier serait-il enfin en train de payer ?

Avec une croissance de +3,2% en 2016, la situation financière du Groupe Partouche s’assainit grâce à la reprise du secteur mais aussi due à la consolidation maîtrisée de la rentabilité de ses établissements. Malgré la dramaturgie des évènements de Nice, les attentats ne semblent pas avoir entaché la sérénité financière du Groupe, se félicitant d’une croissance qui perdure depuis ces cinq derniers trimestres principalement due à une clientèle environnante, dans un rayon de 80km.

Retour rapide sur les dernières années stratégiques du Groupe Partouche ;

–          1973 : Isodore Partouche crée le Groupe Partouche en faisant l’acquisition de son premier casino.

–          2002 : Première opération de diversification, le Groupe évolue avec l’achat de 22 casinos dans une situation de victoire de contre OPA face à la compagnie Européenne des casinos.

–          2005 : Seconde opération de diversification par l’acquisition du Groupe de Divonne (5 établissements) dans un contexte de rentabilité croissante.

–          2006 : Création de la filiale Partouche Interactive qui répond au développement des jeux sur des supports télévisuels, mobile et Internet.

–          2008 : L’interdiction de fumer dans les casinos influe très nettement sur une baisse accrue de la fréquentation. Aux vues de la crise économique, les moyens financiers des joueurs de casinos affecteront grandement le recul d’activité casinotière.

–          2010 : Opération de reconquête avec l’organisation de tournois de Poker. Légalisation des Jeux de casino en ligne en France. Progression du capital du Groupe Partouche.

–          2011 : Intégration du Groupe Butler Capital Partners, devenant minoritairement partenaire actif à hauteur de 12,52% du capital.

–          2012 : A nouveau dans un climat économique en berne, le Groupe Partouche revoit sa stratégie et concentre tout son développement sur son cœur de métier à l’inverse de la concurrence, le Groupe Barrière, qui voit cette accalmie propice à la rénovation de leur parc hôtelier.

–          Fin 2013 : La rentabilité opérationnelle du Groupe est affectée par le recul général d’activité des casinotiers. Suite à ’échec de la négociation avec le pool bancaire, le Groupe Partouche se verra engagé dans un plan de sauvegarde, voté à l’unanimité par les membres du comité, qui inclut sur un délai de neuf ans l’étalement du remboursement du crédit syndiqué. Arrêt pour manque de rentabilité du Poker Tour. Visant au remboursement anticipé du crédit syndiqué, le Groupe Partouche développe une stratégie de cessions d’actifs comme les hôtels, les casinos et les restaurants du Groupe.

–          2014 : Homologation du plan de sauvegarde, sur jugement du 29 Septembre 2014, par le Tribunal de Commerce de Paris, qui met un terme immédiat à la procédure. Le Groupe Partouche comprends désormais 46 casinos. Exercice ré-équilibré de par la cessions de presque 100 millions d’€uros d’actifs.

–          2015 : Retour à l’équilibre financier conduit par le remboursement anticipé du crédit syndiqué du Groupe mais aussi dû à une reprise générale de l’activité casinotière offrant ainsi une augmentation sur la marge opérationnelle. Le manque de rentabilité des jeux de casinos en ligne comme le Blackjack gratuit a eu raison de la fermeture de la plateforme.

–          2016 : Cessation du Bail d’occupation du Palm Beach situé à Cannes, faisant redresser une perte chiffrée entre 3 et 5 millions d’€uros.

L’essentiel du chiffre d’affaire du Groupe Partouche est représentée par l’activité de casinotier redevenant rentable dû au Cash flow dégagé des activités.

La croissance du Groupe Partouche est en plein rebond ce qui permet à la Holding Partouche de viser la Pool position du classement du plus grand Groupe Français.